jeudi 29 novembre 2012

Noyel commence...

... dès ce soir sur ACO! Clic sur le logo du forum à droite!
Un superbe pack de wa très noyelliens vous attend, et ce n'est que la première des surprises concoctées par les filles vi les filles passque 1- pas de mec chez ACO et 2-perso j'ai rien fait de rien en scrap depuis... 6 mois?


lundi 26 novembre 2012

Rentrée littéraire

J'ai lu quelque part que la rentrée littéraire était un truc bien franco français. Des fois, moi je dis qu'on pourrait s'en passer.

J'ai eu le plaisir de participer une fois encore à la rentrée littéraire de Price Minister clic clic sur la nimage pour y aller. 


C'est ici!
Un snobinard parisien se retrouve à découvrir sa belle famille au fin fond d'une province de bouseux.
J'aime les jeux de massacre verbaux, l'ironie, le cynisme, et pourtant... j'accroche pas. Pourquoi a-t-il épousé cette femme d'abord? Pas très vraisemblable. J'ai lu ailleurs que l'auteur sait aller loin sans faire trop long, je confirme. Papier épais, gros caractères, en deux soirées fatiguées ou une en forme c'est plié. Ouf. Car il en fait trop. On part d'un cynisme jouissif et emballant pour arriver à une folie totale avec hallucinations, c'est dommage. Dommage, car il  a de jolis moments, mention spéciale à la visite chez Ikéa et au pavillon témoin de la nouvelle zone pavillonnaire. Dommage parce que mes collégiens me font cette sorte de fin à la "j'ai rien trouvé de mieux désolé".






C'est ici!
Un notable meurt, laissant sa place vacante.
Oui je sais, c'est succinct comme résumé.
J'ai une règle d'or quand je lis: la vie est trop courte, et il y a trop de livres à lire, pour s'obliger à finir un ouvrage plus efficace que le meilleur des somnifères. Je m'oblige donc à lire 50p pour un livre court, 100p pour un standard et 150 pour un gros avant de laisser tomber.
J'ai donc laissé tomber au bout de 150.
JKR nous annonce un portrait d'une ville. Publicité très honnête, c'est un portrait. 150p de portrait. La ville vue par untel, untel, unetelle belle fille de untel... Dodo.
Ce n'est clairement pas mon style, mais cela peut plaire à ceux qui aiment ce genre là j'étais certaine que ça plairait à Katell et j'ai eu raison, voir ici. C'est bien écrit, le style est d'une simplicité redoutablement efficace mais... pas pour moi, merci.

Cette année grande nouveauté il fallait noter les ouvrages! Aaaaaaah!!!! Qui dit note dit barème, mince ça s'improvise pas ces trucs là!
Barème donc: intérêt de l'histoire sur 5; correspond aux attentes sur 5; style sur 5; donne envie de lire autre chose du même auteur sur 5.
Ça nous donne donc pour Marchand: 2+ 2+4+0= 08/20
Et pour JKR: 0+1+5+0=06/20
Font pas mieux que mes collégiens finalement...

En parlant de mes collégiens, petite perle sur une copie de 6ième "les îles au trésor, ça n'existe que dans les comptes". 
Enjoy!

dimanche 11 novembre 2012

Le livre dont tout le monde cause...

Allez, juste pour le plaisir visuel, le visuel de la trilogie d'un coup me remercie pas.
Bon, si tu ignores le sujet de ce bouquin, c'est que tu vis chez les trappistes, que tu as entamé une étude approfondie de la psychologie de la crevette de Papouasie Centrale, ou que tu fais une retraite méditative à orientation cache-oreilles en fourrure. Autrement, je vois pas comment tu as pu y échapper.
Déjà, tout le monde a une opinion sur ce bouquin et elle est unanime: bouhhhh, c'est de la sous-sous-sous-sous-pas-littérature, mais comment peut-on lire ça, mazette, mine dégoutée de rigueur. On ne le lit que par simple curiosité, ma brav'dame. 40 millions d'exemplaires vendus dans le monde, quand on vous dit que la curiosité est un vilain défaut, au moins là, on se sent moins seul.
L'histoire, si tu sors de ta retraite crevette trappiste, est plus que simple-iste: Anastasia  a 21 ans, elle est vierge, totalement innocente. Un jour, pour rendre service à sa meilleure amie, elle réalise pour le journal de sa fac l'interview du mécène de celle-ci, le jeune, beau, richissime pervers Christian Grey. 
Je reprends, si t'as pas tout suivi, avec les sous titres: Anastasia mais appelez-la Ana, ça sonne moins massacre et plus... hem hem a 21 ans, elle est vierge, totalement innocente une américaine de 21 ans étudiante et totalement innocente, sans sortir de la faculté mormone, je vois mal, mais bon, je suis bourrée de préjugés. Un jour, pour rendre service à sa meilleure amie on remarquera que c'est toujours par les bonnes copines que les bons plans arrivent, elle réalise pour le journal de sa fac l'interview du mécène de celle-ci, le jeune, beau, richissime indispensable la fortune, ça supprime tellement de soucis pour la narration, et hop un hélico, et hop une voiture, et hop! pervers Christian Grey.
A partir de là, advienne que pourra!
C'est-à-dire? Tu veux en savoir plus? Pffff, tu fais donc partie de ces 40 millions de curieux?
On a là tous les clichés possibles. Genre: il est trooooooooop beau. Pis il a un super gel douche je vous assure que si Ana ne fantasme pas dessus cent fois... Il ne conçoit une relation que SM, mais finalement la tendre Ana va réussir à le pousser de temps en temps vers d'autres sphères le sexe-vanille dixit Grey, ce qui évoque immanquablement une pâtisserie indigeste, mouaif, et aucune avant elle n'avait réussi ça blablabla. Ana n'est pas du tout sûre d'elle, mais Grey la trouve à tomber. D'ailleurs elle tombe souvent, la pauvre. Ça permet à Grey de la ramasser. Il est tordu, mais il a des excuses, allez, on va les chercher et on va les chercher visiblement sur trois tomes. Le pire selon moi? La femme est une mécanique. Si. T'appuies sur le bouton lààààà et boum elle explose. La pauvre Ana explose si souvent d'ailleurs qu'elle devrait ne pas finir les trois tomes en un seul morceau. Et dès la première fois en plus, trop fort ce Grey.
Alors?
Ben malgré tous ces évidents défauts j'ai dit qu'il n'y avait pas d'histoire au fait? j'ai bien aimé. Lu au second degré parfois, c'est drôle. Cul-cul la badine selon Pivot? Certes, mais c'est assumé. Ça ne prétend pas être de la Littérature, c'est commercial sans presque se cacher, et l'abondance de produits dérivés le prouve bien: on trouve désormais pêle-mêle la compil de Grey vi passque il aime la musique le môsieur, un guide sur la psychologie des personnages ouarf ouarf ouarf... ah, avec des jeux coquins en bonus? noooon, mais que c'est malin! juste en bonus alors, hein, pas ma faute si ça traîne à la fin d'une étude aussi sérieuse sur une oeuvre majeure de la littérature contemporaine, et le guide du parfait Grey débutant en 50 leçons qui lui annonce clairement la couleur.
Ce qui sauve le bouquin pour moi, mais c'est personnel, ce sont deux astuces d'écriture. Les échanges de mails, et les deux instances mentales d'Ana, sa conscience et sa déesse intérieure, qui deviennent deux personnages à part entière très, très drôles. Mais c'est perso. Si vous ne fonctionnez ni par mails-sms ni par auto-dérision permanente incarnée, possible que ça ne vous amuse pas.
Moi, j'ai bien ri.
Par contre le titre...
ps: 16€ le bouquin, contrat standard à 6% multiplié par 40 millions égal... à la louche 40 millions. Le momporn, quelle manne!

Séquestrée

Annie, 32 ans, agent immobilier, est kidnappée par l'homme auquel elle faisait visiter une maison. Quand elle se réveille, elle est enfermée dans une cabane en rondins, sans fenêtre hontàlacouverture c'est quoi cette fenêtre illuminée?, sans aucun moyen de s'enfuir, à la merci de son ravisseur, qu'elle baptise Le Monstre.
Chouette, un livre qu'on a du mal de lâcher! Dès le début le lecteur sait qu'elle va s'en sortir: l'histoire est racontée par Annie à son psy. Dès le début on sait aussi que son calvaire a duré un an. Et Le Monstre était un vrai de vrai détraqué. Viols quotidiens, douches, heures strictes pour aller aux toilettes, j'en passe. On comprend qu'Annie ne se sente en sécurité que dans son placard!
En vingt-six séances, Annie raconte peu à peu son calvaire, mais aussi son difficile retour à une vie "normale": les flics, les journalistes, les amis, sa famille, les crises d'hyperventilation qui lui font perdre conscience, la paranoïa. Et surtout l'enquête: pourquoi elle? Bon, d'accord, j'avais deviné avant la fin, mais le fond du mobile a été une surprise... très crédible si on raisonne à la mode usa! Un bon thriller, bien écrit, bien construit.

jeudi 8 novembre 2012

The M-Tipoul

Lors de mon odyssée précédente, j'ai trouvé le temps ok je le trouverai toujours même en cas de fin du monde précoce de faire un petit tour du côté de mon magasin de tissus préféré. Objectif, dénicher des tissus pour Fiston, qui adooooooore porter ce que lui fait Môman. Objectif atteint avec un bonus pour la Môman on n'est jamais si bien servi que par soi-même: un trooooop beau tissu ressemblant à un troooooop beau tricot arachnéen. Coup de foudre immédiat, associé à une perplexité sans fond mais qui ne m'a pas freiné une nanoseconde: mais que faire avec? et comment ça va se coudre ce truc plein de trous?

Règle numéro 1: tissu simple, coupe structurée / tissu structuré, coupe simple.
Règle numéro 2: difficile à coudre? couds le moins possible!

Ok, d'accord, j'étais partie sur... un châle. Rien à faire, sinon se draper dedans. Mouaif, pas convaincue pas convainquant quand même. Passons à autre chose...
Top Chrono! Noooon, je ne me suis pas mise à courir ça va pas non? mais j'ai pensé au top chrono qu'on trouve iiiiiiiciiiii. Deux coutures sous les bras, cela respecte les règles 1 et 2.
Sauf que le coefficient d'extension surprise du tissu est proportionnel à l'impatience d'enfiler le résultat, et que l'encolure, même généreusement réduite, s'est carapatée plein sud et n'a été stoppée dans son exil que par mes rondeurs fessières. Oups. 
Parenthèse désespoir aaaaaaaaaaaaaahhhhh pourquwwwwwaaaaaa mwwwwwaaaaa!!!!!! et miracle: dans une brume dorée et souriante m'apparaît ma tcpbsM elle sait en faire des choses ma tcpbsM et un de ses pulls. Aaaaaaahhhhh, solussssiiiionnnne!!!!!
Voilà pourquoi il fut baptisé le M-Tipoul.



mercredi 7 novembre 2012

Galère crétine

Or donc, lecteur, si tu as lu mon billet d'hier, tu sais que j'avais rendez-vous chez cet oiseau rare et surbooké appelé ophtalmologiste.
Il fut un temps où ça ne gênait personne de voir comme ça:
Et franchement si tu es honnête cher lecteur tu dois t'avouer que de temps en temps ça ferait du bien de voir ainsi. On y gagne un regard rêveur, une grande sérénité d'esprit, et quelques bleus.
L'homo sapiens ingénieux, n'aimant ni rêver ni se cogner aux lampadaires qu'il venait d'inventer, créa donc au 16ième jour l'ophtalmologiste. 
Un peu après, il créa la voiture pour rentrer dans les lampadaires qu'il voyait pourtant désormais, et la femme le convainquit d'inventer le gps car il est bien connu que les femmes se débrouillent comme des déesses avec une carte routière mais que malgré leur multi-cablage neuronale elles ont du mal à regarder en même temps la route ET la carte ET le visage du conducteur afin d'interpréter sa réaction lorsqu'elle lui balancera "non Chéri, pas cette droite-là, l'autre droite"

Hier donc je m'en fus chez l'homme de l'art, dont j'attendais le rendez-vous depuis six mois, délai semble-t-il raisonnable ben voyons. Et sachant que c'était un peu compliqué de trouver son antre, je réglai donc le gps de Suzy.

Et nous voilà parties. 
Mais Suzy n'est pas le véhicule d'un prof de lettres pour rien, noooooooon. 
Déjà elle déteste les répétitions. Vous pouvez donc vous entendre:
  • demander de tourner à droite
  • virer à droite
  • obliquer à droite
  • prendre la rue de droite
  • vous orienter à droite. 
... au moins le contexte interdisant de prendre des notes.

Ensuite elle est fâchée avec les nombres. Genre:
- Prenez la deuxième à droite. 
Mouaif. Sauf que c'était la troisième, et que ces routes-là doivent avoir 20 ans donc ne me parlez pas de mises à jour!

Enfin elle est réfractaire à l'autorité, sauf la sienne. 
- Prenez à gauche. 
- Euh... mais c'est interdit de tourner à gauche... 
- Pre-nez-à-gau-che! 
- Mais-y-a-un pa-nneau!!!! 
Elle se tait d'un ton pincé oui ça se peut tandis que en l'injuriant copieusement je tourne à droite et là...
- Vous devez faire demi tour.
- Certes, espèce de ù!%& de machine à la $£# mais il y a une glissière de sécurité au MILIEU de la ROUTE!
- FAITES DEMI-TOUR!

A ce stade de l'aventure et je vous rappelle que la nuit n'avait pas été de tout repos et qu'il était 17h vous êtes en devoir de penser à ça:
Quand enfin je suis rendue à bon port, j'ai dix minutes pour trouver. Oui, parce que la dernière fois que je suis venue c'était il y a 4 ans, alors mes souvenirs sont vagues. Heureusement j'ai noté l'adresse eh quand même. Je rentre, je reconnais bien le hall... et pas de mention du cabinet sur les boites aux lettres. 
Ah. Suis pas myope à ce point. 
Quarante relectures plus tard méthode Coué je ressors, un peu en panique, téléphone en main. J'appelle... rien. Bip sec caractéristique du y a plus d'abonné au numéro etc etc etc.
Euh... 
Rappel de la situation. J'ai attendu ce rendez-vous six mois, affronté une circulation démente de sortie de bureaux guidée par un gps hystérique et mon rendez-vous est dans cinq minutes.
Retour au téléphone, pages jaunes, galère pour taper, il connaît pas la ville c'est rien que la préfecture mon coco c'est rien ça va bien se passer... t'es cousin avec le gps de Suzy? et finalement... ah... deux adresses pour le même cabinet, ah ah ah, trop drôle, les FCA ont encore frappé
Remontage de la rue au pas de course, dans les bottes neuves qui me scient le derrière du pied oui parce que j'ai oublié de préciser que j'ai cassé mon talon et dû acheter une paire de bottes en urgence boum comme ça au débotté -ah ah ah.
Et finalement, aaaaaah, en cinq minutes de stress et clopinage intense je trouve. Trooooop bien. Il n'est que 17h30, l'heure de mon rendez-vous. Tout va bien.
Cabinet noté sur la boite aux lettres, troisième étage avec ascenseur, go go go!!!!
Sortie d'ascenseur, toquage porte, boum entrée fracassante... euh... c'est... calme.
Pis ça fait aussi très... spa. Esthéticienne. Pas très chasse-taupes.
Oh, une petite feuille de papier même pas en couleur dans un coin, et kidiquoi?
"Le cabinet d'ophtalmologie est au quatrième"
Hi hi hi. Naaaaaan....
Demi tour supersonique, claquage de porte, bond dans l'ascenseur... ah, une autre affiche...
"l'ascenseur ne monte pas au quatrième"
Naaaaaaaaaaannnnnn...
Sortie, course dans l'escalier, clopinage sur les dix dernières marches, défonçage de porte...

Et une heure de retard d'attente pour dix minutes de consultation.
L'est pas belle la vie?

mardi 6 novembre 2012

Night Sweet Night

Étude nocturne numéro 1642.
22h30. Le sujet se pieute enfin avec sa bouquinette, déboussolé suite à la lecture d'un livre difficile à oublier on en reparlera. 700 bouquins dans la bouquinette et perplexité totale.
23h. Le sujet éteint après avoir changé trois fois de livre c'est ça qu'est pratique avec la bouquinette t'as ta bibliothèque dans les mains tu peux t'y promener au chaud sous la couette et s'enfonce dans son oreiller avec un soupir de bonheur.
00h00. Maaaaaaaaaaaamaaaaaaaaaaaannnnnnn! Le sujet bondit de son lit pour découvrir que Fiston hurle parce qu'il a oublié de mettre sa veilleuse en marche mordious! évidemment au lieu d'allumer sa lampe de chevet et d'aller la brancher il a préféré réveiller l'auteur de ses jours.
02h00 approximativement. Le sujet se rendort.
04h30. L'océan se fracasse aux oreilles du sujet. Le conjoint du sujet bondit sur son réveil et l’éteint avec célérité merci chéri avant de se glisser tel un Sioux sur le sentier du bison farouche ailleurs. Le sujet maintient fermement sa tête dans l'oreiller en invoquant la méthode Coué et se rendort aussi sec merci le Sioux et merci Coué.
05h30. Maaaaaaaaamaaaaaaaaan!!!!!!! Le sujet se réveille assis dans son lit. Il a rêvé que ses chers parents se faisaient expulser de leur sweet home à eux pour cause de grippe de 6 mois et non paiement de leurs traites. Et qu'ils ont deux jours pour partir. Il faut dix minutes au sujet en larmes pour réaliser que, non, il sera inutile d'alerter les médias sur ce scandale dès que l'aube pointera. Le sujet se laisse retomber dans son oreiller avec la satisfaction d'avoir de bons réflexes de communication même dans ses rêves. Merci à TeuFeuOne pour son reportage sur les expulsions en Floride qui a mis deux jours pour atteindre mon subconscient.
06h30. Maaaaaaaaaaaamaaaaaaannnnnnnnnnn!!!!!!! Le sujet rampe hors du lit eh oh ça va bien là non? pour rallier la chambre de Fiston... qui a perdu son doudou... qui git bêtement par terre... évidemment allumer la lampe de chevet pour aller le chercher était trop difficile.
Le sujet, qui a rendez-vous vers 18h chez l'ophtalmo, se demande si les résultats seront faussés docteur vous êtes certain que je dois OUVRIR les yeux???? ne se recouche pas et envisage de demander au Vatican la canonisation de la déesse caféine. 
En attendant, le sujet n'est pas à prendre avec des pincettes c'est moi qui vous l'dis!

dimanche 4 novembre 2012

La lecture qui déçut deux fois

Hope et Félicity sont jumelles. Une nuit, Félicity est enlevée dans le lit qu'elles partageaient. Et les recherches n'aboutissent pas.
Trente deux ans plus tard, c'est la fille de Hope, Krissy, qui est enlevée à la sortie de l'école. Hope, désespérée, fait appel à un groupe indépendant aux méthodes peu conventionnelles pour retrouver sa fille.
Déception... il y avait tout pour faire un bon bouquin, c'est bien écrit, mais mais mais... j'avais deviné la solution à la dixième page. Et puis la super équipe qui se la pète malgré un nom ridicule que ses membres répètent ad libitum, le manque de consistance des personnages... nan. Je dirais thriller de plage, le genre qu'on prend plaisir à lire mais qu'on peut poser sans complexe pour une somnolence au soleil.



Mélanie sait qu'elle a été adoptée par les Stokes, une famille très aisée puisque papa est chirurgien cardiaque. Mais voilà qu'un journaliste prend contact avec elle et lui apprend l'inimaginable: elle serait la fille de Holmes, l'abominable monstre qui a assassiné Mégan, la fille des Stokes. Et ses parents l'auraient adopté en toute connaissance de cause. Juste après le journaliste est assassiné. Aidée d'un policier qui, et elle l'ignore, enquête sur les malversations de son chirurgien de papa, Mélanie se lance à la poursuite de la vérité.
Même constat: j'avais deviné presque tout de suite, que c'est frustrant! Seul avantage par rapport au livre précédent, des personnages qui eux ont de la personnalité, attachants ou repoussants ils "vivent". Mention spécial au policier mis au placard doré pour cause de spondylarthrite et qui montre que même souffrant le martyre il n'en est pas moins homme, et flic très compétent. 
Donc à choisir, Lisa Gardner reste une valeur sûre!