mardi 17 avril 2012

L'instit et le curé...

... c'est bien fini!

ENQUETE - Etudes et témoignages montrent que le métier est délaissé par les jeunes.
En crise, les profs ? Dans le cadre de sa journée "spéciale éducation" mercredi en partenariat avec Le Parisien, Europe 1 dresse un inquiétant constat : le monde de l'éducation ne semble plus faire rêver. Ou moins en tout cas.
Ça commence dès les études. Beaucoup d'étudiants hésitent aujourd'hui à s'engager sur la voie de l'enseignement. La réforme récente de la formation oblige les candidats à avoir un bac +5, ce qui implique des études plus longues, pour un travail jugé trop difficile et mal payé. Et plus d'études ne garantit pas forcément plus de qualité. Dans la nouvelle formation, l'aspect pratique a disparu.

70% de postulants en moins en 7 ans

Dans les faits, cela se traduit par des chiffres éloquents. Entre 2004 et 2011, une baisse de 70% des postulants aux concours pour devenir professeur a été enregistrée. Selon le Snes, le principal syndicat du secteur, plus de 300 postes n'étaient pas pourvus l'année dernière en mathématiques.
Et une fois arrivés dans le métier, les nouveaux professeurs sont loin de pouvoir souffler. Le burn-out, syndrome dépressif, guette. Selon une enquête menée en octobre 2011 par la Mutuelle générale de l'Education nationale (MGEN) auprès de 2.100 personnels, dont essentiellement des enseignants, de 400 collèges et lycées, 17% des professeurs seraient touchés par le burnout, contre 11% dans les autres professions.

"Je ne veux pas vivre comme cela"

Sans être arrivée jusque-là, Magali, 31 ans dont quatre passés dans un collège difficile de Seine-Saint-Denis, a demandé sa mise en disponibilité. "Je suis allée voir un médecin qui m'a donné des anxiolytiques. A un moment, je me suis dit non, je ne peux pas vivre comme cela", témoigne-t-elle au micro d'Europe 1.
"Plein de gens prennent des anxiolytiques, mais moi je ne peux pas vivre comme ça. Je préfère être caissière ou faire autre chose et gagner moins d'argent. Je préfère avoir un équilibre personnel. Maintenant, quand je pense à l'idée de me retrouver devant une classe, j'ai toujours cette boule au ventre", ajoute la jeune femme, qui a finalement repris des études d'anthropologie et donne en parallèle des cours en entreprise.

Un tiers pense à la reconversion

Chaque année, quelques centaines d'enseignants démissionnent, tandis qu'un tiers d'entre eux songent à se reconvertir. Rémi Boyer a créé l'association "aide aux profs". Il recueille régulièrement des témoignages de détresse de jeunes enseignants. "Beaucoup disent qu'en une heure de cours, ils n'arrivent à faire qu'un quart d'heure de leçon, tout au plus, et le reste est passé à faire de la discipline", explique au micro d'Europe 1 Rémi Boyer, par ailleurs auteur de Enseignant... et après ? Comment se préparer et réussir sa seconde carrière aux éditions Les Savoirs inédits.
Pour lui, pas de doute, les professeurs "sont des gens écoeurés, déçus, désillusionnés de la manière dont ils ont été traités par le système. Ils s'aperçoivent de plus en plus que c'est un métier méprisé, alors qu'ils se donnent beaucoup, qu'ils s'investissent".
Les candidats à l'élection présidentielle ont bien compris le mal-être du monde de l'Education. A gauche, on ambitionne en cas de victoire de développer la formation des professeurs, tandis qu'à droite, on pense augmenter leurs salaires.

Source: site de Europe 1.

samedi 14 avril 2012

Mimi trousse, the second!

Hier soir, en voyant ma Mimi-trousse, Junior a dit "je veux la même" ok en vrai il a dit "ze veux la même" mais ma réponse a été la même "on demande comment?". Donc ce matin nous sommes allés ensemble au magasin de tissus pour trouver... des moustaches, des bouts de nez et des yeux. Et des ciseaux plus petits. Ouais. 

Voici donc ma Mimi-trousse relookée avec de moustaches dignes de ce nom:

Et la Mimi-trousse de Junior, finie ce soir in-extremis et photographiée avec une lumière lamentable, je sais.



Reste à savoir quoi mettre dedans!

vendredi 13 avril 2012

Mimi la tite souris.

Dernière réa en date toujours pas scrap une souris-trousse pour mes tites affaires de couture que je dois toujours avoir sous la main. Seul hic: les ciseaux rentrent pas, sont trop grands, et pourtant j'ai grossi le patron essprès. Groumph!




jeudi 12 avril 2012

Et ton projet 52, il en est où? Humm?

Ben il est dans les choux. Faute de??? Faute de photos! Le texte je l'ai, mais j'ai pas d'images.
C'est bête, hein?
J'ai vaguement en projet durant ces vacances au milieu d'une centaine d'autre chose celui de me remettre à jour... mouaif... vaguement, j'ai dit.

mardi 10 avril 2012

Un peu de tout!

Un post tous les dix jours, hemm... c'est pour pas te lasser, mon enfant!

D'abord un peu de lecture... trois livres empruntés à la bibliothèque, un lamentable, un passable, et celui-là:
L'histoire: été 1976. C'est la canicule à Oxford, et Ruth Gilmartin pense que sa mère, Sally, devient folle. Elle surveille le bois aux jumelles, se promène en fauteuil roulant alors qu'elle est valide, achète un fusil... Sally lui confie alors un manuscrit, chapitre par chapitre. Et Ruth découvre que sa mère s'appelle en réalité Eva, qu'elle est russe, et qu'elle fut espionne pour la Grande-Bretagne durant la seconde guerre mondiale. Elle découvre aussi les dangers auxquels sa mère a échappé et son aventure avec son supérieur, le séduisant Lucas Romer. Elle découvre surtout que sa mère ne l'a pas informée de tout ça pour rien: elle a besoin de sa fille pour rester en vie.

Mon avis: j'ai adoré! D'abord l'histoire, inspirée de faits réels, des services secrets britanniques qui créaient de fausses nouvelles dans la presse pour convaincre les états-unis d'entrer en guerre contre Hitler. Ensuite les personnages sont attachants et complexes, obéissant à la Loi de Romer "ne se fier à personne". Et l'écriture, alternant chapitres au "je" de Ruth, et chapitre au "elle" d'Eva. Encore un livre emprunté à la bibliothèque et que je vais m'acheter!

Ensuite de la couture!

Je vous présente "the infinity dress!"
Une robe aux possibilités multiples, sous entendant tout de même de trouver une solution soutiengorgistique. Cousue très facilement une couture très rapidement une journée en pointillé: le plus difficile est de couper le jersey bi-extensible une vraie m**** qui se sauve, glisse et dérape comme une savonnette au fond d'une baignoire.

Pour le patron, c'est simplissime et c'est ici. Et pour la nouer c'est par exemple ici pour avoir déjà galéré à la nouer sur Madeleine je suppose que quand je le ferai sur moi je n'aurai pas ce sourire dentifrice collé sur la face, mais un répertoire bien senti de vocabulaire imagé.

dimanche 1 avril 2012

Madeleine, troisième

Épisode 4: mise en beauté.
Madeleine a donc eu droit dans l'ordre à:
  • une couche de gesso pour blanchir un peu et rendre le papier mâché moins poreux.
  • une couche de peinture, teinte blanc minéral pour le corps, et gris tendre pour le pied et la boule.
  • quelques tatouages décoratifs. Ou pas...
  • une couche de vernis incolore pour carrosserie histoire de protéger le tout. Pis ce vernis, il résiste à l'essence, hein, vachement important, nan?
  • un mignon foulard en tulle, des fois qu'elle soit aussi fragile de la gorge que son illustre modèle. Et ça lui donne une tite touche hyper féminine, je kiffe.